Leurre pour la truite : poisson nageur et leurre souple

Leurre pour la truite que l’on choisira une fois au bord de l’eau, en fonction des conditions de pêche. On prend un minimum de temps pour observer l’eau : température, couleur et courant.

Leurre pour la truite : poisson nageur et leurre souple

Leurre pour la truite que l’on choisira une fois au bord de l’eau, en fonction des conditions de pêche. On prend un minimum de temps pour observer l’eau : température, couleur et courant.

La truite est un salmonidé doté de capacités visuelles hors normes qui mérite d’être ultra discret. On peut pêcher la truite en rivière, ruisseau et lac (montagne et plaine).

Parmi les meilleurs postes à truites : berges creuses, groupement de petits poissons, richesse en porte bois.

Pour la pêche aux leurres de la truite, on va de l’aval vers l’amont dans le cours d’eau. Ceci est d’autant plus vrai lorsque les eaux sont basses et claires et que la truite redouble de méfiance ! L’ouverture de la pêche est toujours un moment privilégié pour cibler les grosses truites inactives.

Cette pêche en eau douce s’approche avec un matériel de pêche et des techniques de pêche adaptées. Au mois de mars la température de l’eau est souvent très basse et le poisson reste collé sur le fond.

Les cuillères ondulantes sont un bon moyen pour attaquer la truite fario lorsqu’elle ne bouge plus des cailloux. Sa portance sur l’eau permet de descendre facilement dans les fosses et autres lieux de pêche. Il faut savoir qu’en petite rivière l’espace est souvent réduit, un tambour fixe (spinning) est de mise !

On utilise une petite canne spinning maniable qui permet de tirer son épingle du jeu !

Pour la pêche de la truite ; poissons nageurs, leurres souples et têtes plombées sont incontournables.

Sur le marché un grand choix de produit à tous les prix pour la pêche de la truite aux leurres. Parmi lesquels : minnow, cuiller, shad de différente taille pour s’adapter à la taille du poisson ciblé.

Toujours dans ce choix de poisson nageur on varie les coloris en fonction de la couleur d’eau où se trouve les truites pêchées.

Leurre pour la truite : lesquels choisir pour bien pêcher ?

Pour commencer la truite est un poisson méfiant qu’il faut appréhender avec discrétion et précision. La pêche au petit poisson nageur à bavette (jerkbait minnow) est une solide base pour sa pêche. J’utilise ce type de leurre à truite dans presque 90% des cas en adaptant mon approche.

On trouve différentes densités de jerkbait minnow : flottant, suspending, coulant, extra coulant. Le modèle flottant est parfait pour les eaux basses en période estivale, souvent peu plongeant. On l’utilise pour peigner les radiers et berges ombragées où se tient la truite fario.

Une version suspending est surtout utile pour la pêche en lac, apparentée à la pêche de la perche au jerkbait minnow. La version coulante est intéressante pour pêcher les zones moyennement profondes, ce qui permet à ce super leurre à truite de bien tenir dans les courants.

Pour finir la version extra coulante peut s’utiliser de différentes façons. Ce leurre à truite présente la queue vers le fond et tête vers le haut.

Ceci nous permet de l’utiliser un peu comme un poisson mort manié dans les fosses. Il exécute de petits frétillements frénétiques à l’aide d’une tirée courte du scion (twitch). L’autre façon est de le maintenir depuis l’amont pour le laisser rejoindre les creux. Il se tiendra ainsi très près du fond en position statique pour le récupérer en linéaire.

Contrairement aux idées reçues le petit crankbait est aussi un super leurre pour la truite. Il marche bien sur les zones peu profondes au coup du matin et soir. On lance ¾ aval pour contrôler sa dérive jusqu’ à ce qu’il arrive sur le poste. Une récupération stop and go permet de déclencher l’agressivité de la truite.

Enfin une autre catégorie de leurre à truite sont les leurres souples, n’hésitez pas à nous demander conseil !

Où pêcher la truite au leurre : ruisseau et petite rivière

Premièrement on parle classiquement de pêche de truite fario, la souche sauvage qu’on trouve dans nos rivières françaises. Certains lac d’altitude en regorge aussi aux côtés d’une autre espèce qu’est la truite de lac, plus grise.

On distingue plusieurs types de cours d’eau où pêcher la truite : ruisseau, petit, moyenne et grande rivière.

Dans chacun de ces cours d’eau on conserve systématiquement une approche discrète en adaptant la taille des leurres et la technique utilisée.

Pour la pêche en ruisseau on s’équipe de canne spinning très courte pour pouvoir « fouetter » facilement et propulser de petit leurre derrière chaque pierre brisant le courant. Il s’agit d’une très bonne école pour le débutant au chapitre leurre pour la truite.

On pêche souvent en retrait des postes qui sont très réduits pour éviter de révéler sa présence au poisson. Prenez toujours garde à la projection de votre ombre en conservant bien tant que possible le soleil face à vous !

Les petites rivières sont plus larges et plus profondes que le ruisseau et apporte des sensations extra à la cuillère tournante et au poisson nageur. J’utilise ce type de leurre pour la truite durant toute la saison et adapte les coloris et taille en fonction du courant et couleur de l’eau.

Par eau claire et temps nuageux on mise tout sur les teintes argentées et naturelles. Inversement c’est par fort soleil que le doré n’a pas son pareil sur de la cuillère tournante : super leurre pour la truite !

Pour finir les modèles de cuillère tournante à point rouge sur teinte argent et point jaune sur noir sont les plus réguliers.

Pêche la truite au leurre en moyenne et grande rivière

D’abord, en moyenne rivière on utilise la force du courant pour faire travailler son poisson nageur / leurre souple dans le lit de la rivière. Surtout en début de saison, quand l’eau est froide, les belles truites sont calées sur le fond.

Pour les faire bouger on utilise du poisson nageur coulant et plongeant autant que du leurre souple suffisamment plombé pour accéder au substrat.

On prospecte de cette façon toutes les veines d’eau avec en priorité les « caves » et berges creusées où les grosses truites se tiennent souvent.

La pêche en grande rivière où le wading est quasiment indispensable pour accéder aux bons postes, la lecture de l’eau est essentielle.

Prendre le temps d’analyser les postes, repérer les « fenêtres » de contre-courant dévoile la présence d’autant de cache pour les belles farios.

Le matériel est plus solide et les cannes spinning sont d’une longueur allant de 1,90 jusqu’à 2,40 mètres pour garder un bon contrôle avec tout leurre pour la truite, à distance.

Je parle de distance car certaines fois il est préférable « d’attaquer » un post à distance pour ne pas effrayer une belle truite.

C’est dans cette configuration qu’un petit leurre souple sur tête plombée ronde fera merveille sur une canne finesse, en restant à distance. J’utilise cette approche pour prospecter les gros blocs rocheux situés au milieu du lit de la rivière qui sont les plus prometteurs à grosses farios !

Les fluctuations du niveau et couleur de l’eau entrent en jeu pour réussir dans la pêche de la truite au leurre. Une montée des eaux rapides est souvent la meilleure option pour séduire les grosses truites qui se rapprochent du bord face à la violence des courants.

De fait ce poisson sauvage si méfiant devient opportuniste et il faut être au bon moment au bord de l’eau pour en profiter !

Le reste d’une crue ainsi que sa baisse sont souvent moins bons ne perdez pas de temps à les cibler.

La couleur de l’eau, surtout en grande rivière, influe directement sur le choix du coloris des leurres. Par eaux claires on mise tout sur le naturel et la discrétion : les coloris vairons et ablettes sont les plus prenants.

Enfin par eaux teintées ne craignez pas d’utiliser les coloris flashy qui permettent à la truite de les localiser de loin !

Leurre pour la truite : à quel moment (heure) pêcher ?

Pour commencer il s’agit d’un sujet brûlant aux lèvres de tout pêche de truite ! Les heures de pêche peuvent à certains moments de l’année jouer sur les résultats de pêche.

On peut associer cela à la phase de la lune qui conditionne une certaine pression baromètrique autant que des niveaux d’eau. Pour des paramètres plus concrets, la truite et son activité dépendant en grande partie de la présence de nourriture dans l’eau.

Les pêcheurs à la mouche le savent bien c’est lors des phases d’éclosions qu’on assiste à un balai de gobages et marsouinage des plus majestueux.

En l’absence d’insecte la truite se nourrit naturellement à plus de 90% du temps sous la surface. C’est une aubaine pour la pêche au leurre qui de toute façon exploite toutes les couches d’eau sous la surface. A cette occasion des créatures comme les portes bois et autres larves apportent à la truite la nourriture dont elle à besoin.

Pour se faire il n’est pas stupide de soulever quelques pierres et observer sur les bords la nourriture disponible au moment de la pêche. Si lors de votre progression en wading, en remontant la rivière, vous apercevez nombreux petits poissons (vairons, goujons) misez tout sur le poisson nageur !

Certes la truite est opportuniste mais reste un poisson sauvage et il ne faut jamais trop s’écarter de son alimentation. Pour se faire je vous conseille d’avoir plusieurs tailles et densités de jerkbait minnow pour bien aborder votre session leurre à truite.

Pour conclure la pêche de la truite au leurre est une discipline où pour réussir ce seront vos expériences mise bout à bout qui feront votre succès !