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Lame vibrante : découvrez ces types de leurres
Parmi les leurres métalliques, la Lame vibrante, un leurre de pêche ultra efficace. On s’en sert en eau douce même si ces types de leurres fonctionnent à merveille pour la pêche en mer.
Les lames vibrantes sont également des leurres en mer qui ont la côte sur le bar (loup) en lancé ramener. Pour ce dernier cas il vous suffit de choisir une densité suffisante pour être propulsé à bonne distance.
Pour nos poissons carnassiers eau douce, black bass, perche et surtout sandre raffolent des lames vibrantes. Découvrons ensemble ce type de leurres devenu indissociable des conditions difficiles de pêche qui arrivent plus souvent qu’on ne le croit !
Lame vibrante : quel est ce leurre ?
Premièrement c’est une base métal produite à base de plomb et plus récemment tungstène et zamac. Ces derniers matériaux entrent dans une politique eco friendly pour faire progressivement disparaitre le plomb.
On trouve différentes formes de lame vibrante. La plupart du temps le corps et dos soit fin avec un centre de gravité ventral.
La poussée de l’eau permet d’obtenir une vibration franche. Celle-ci se met en action plus ou moins vite selon la géométrie du leurre.
Une lame vibrante propose souvent plusieurs anneaux de fixations sur son dos permettant de s’adapter à la pêche. De façon générale plus l’anneau est en avant plus il propose des pêches rapides de prospection (power fishing).
Les anneaux les plus éloignés de la tête sont parfaits pour des animations plus lentes mais aussi pour les pêches verticales.
Niveau cosmétique la lame vibrante déploie un bon signal œil qui permet aux carnassiers d’ajuster leur attaque.
L’armement est composé d’hameçons triples et souvent d’hameçon double, dont la pointe est orientée vers le haut.
Choisir un armement en triple est idéal pour les grandes prospections ou sur les zones propres face à des poissons actifs. Un armement hameçon double, pointe vers le haut, permet de glisser sur les obstacles.
Dans ce dernier cas on possède un leurre de premier choix pour pêcher les zones encombrées à sandre, perche et black bass.
Côté matériel on se sert de canne spinning ou casting selon ses préférences avec une action regular fast. Ce compromis pour ne pas avoir une canne trop souple réduisant le ressenti de touches timides. A l’inverse une regular fast n’est ni fast ou extra fast. Une canne trop raide rend l’utilise d’une lame vibrante vite désagréable.
Pour finir on trouve parfois des modèles comportant aussi une palette de cuillère tournante pour des vibrations complémentaires.
Comment bien pêcher avec une lame vibrante ?
Tout d’abord, avec un matériel adapté, il n’est pas que dans les situations difficiles que ce leurre brille. On s’en sert dans un cadre de prospection de grands espaces, en float tube ou du bord, pour localiser les poissons actifs.
Du fait de sa densité on prend un instant pour évaluer le temps parcours pour descendre d’un mètre. Avec cette méthode, en comptant le nombre de secondes jusqu’ au contact avec le fond on découvre rapidement la profonde de la zone.
C’est aussi un super moyen pour pêcher les cassures de fond qui sont des postes de premier choix pour les carnassiers.
Une première approche consiste à lancer à belle distance sa lame vibrante jusqu’ à prendre contact avec le fond. On récupère ensuite le leurre en cranking. Cette animation est du linéaire, scion proche de la surface pour faire nager sa lame juste au-dessus du fond.
On pratique de cette façon sans reprendre contact avec le fond pour la recherche de percidés proche du fond.
Une autre approche est la pêche à gratter, caractérisé par de petits bons / mini tractions sur le fond. Pendant cette animation le leurre soulève de petites particules du fond pour attirer les carnassiers.
Dans ce dernier cas l’utilisation d’une tresse est incontournable pour être à l’écoute de touches subtiles.
Toujours dans les grands espaces de prospection la pêche en large traction est excellente !
On lance à distance, contact avec le fond, traction d’un mètre et accompagne le leurre vers le fond.
C’est très bon moyen de balayer de grandes zones en quête de carnassiers actifs comme sandre et perche. Enfin en agrandissant la longueur des tractions on arrive à atteindre la couche médiane de l’eau et intéressons aussi le brochet !
Lame vibrante, sandre et verticale : pari gagnant !
Pour commencer nous le savons tous le sandre est un poisson des plus lunatiques. Ceci est d’autant plus vrai sur les zones à forte pression de pêche où il s’éduque aux leurres les plus conventionnels.
La lame vibrante arrive à point nommé pour tirer son épingle du jeu dans ces conditions extrêmes.
On procède de trois manières avec une lame vibrante pour pêcher le sandre. En premier la classique verticale où l’on prend contact avec le fond, une tirée douce de quelques centimètres pour maintenir le leurre.
C’est une première approche hyper soft qui paye très souvent par temps calme essentiellement.
La seconde méthode bien moins classique consiste à laisser quelques mètres son leurre en aval de son float tube. On se déplace tout en maintenant une tresse semi tendue à distance. Ceci sur un plan diagonal pour laisser sa lame vibrante au-dessus du fond.
Cette pêche diagonale, se pratique avec des lames vibrantes de 16 grammes qui assurent une bonne tenue à distance près du fond. En effet un poids trop léger ferait remonter bien trop vite votre lame vibrante.
En complément de ces deux approches la dernière, bien connue, est le jigging : une pêche sur un plan verticale à dandiner rapidement.
On prend contact avec le fond, effectuons une tirée franche et rapide de plusieurs centimètres et laissons retomber naturellement la lame.
Avec cette approche l’on déclenche des poissons actifs souvent agressifs. C’est une méthode qui peut certains jours déclencher une vraie frénésie sur les belles perches.
N’oubliez pas de varier les coloris de lame vibrante en fonction de la luminosité ambiante et couleur de l’eau.
Pour conclure la lame vibrante est le leurre qui m’a rapporté le plus de beaux sandres quand rien ne marche pensez-y !