Pour commencer le silure est un poisson carnassier qui fit son apparition dans nos eaux dans les années 85 / 90. Il apparait par un affluent de la seille (depuis une pisciculture en crue) puis la Saône, le Rhône et d’autres encore.
À ses débuts ce poisson fit couler beaucoup d’encre Il aura fallu un certain temps avant de trouver du matériel adapté et de comprendre comment le pêcher. Se fut, au début de sa pêche, l’avènement de la pêche à la cuiller ondulante.
Ne trouvant pas encore dans le commerce, des modèles assez lourds ont double les palettes de cuillère ondulante afin d’avoir une densité suffisante pour gagner le fond.
Vient ensuite l’avènement de la pêche aux appâts et de la pêche du silure à la bouée. Enfin, les pêcheurs de sandres commencent à prendre des silures avec un matériel inadapté face à ce roi de nos fleuves.
Pêche du silure avec des leurres
Tout d’abord, le silure se mit à cohabiter les zones à sandre avec un bon équilibre. Ainsi les pêcheurs en pêche verticale, capture fréquemment de gros silures, éduqués aux gros leurres. Il n’est pas rare de cibler le silure avec de petits leurres en grand fleuve du fait de cette éducation à la pression de pêche.
Dans ce registre on s’aperçoit sur certaines zones l’absence totale de touches, malgré le repérage de silure, en pêchant sondeur allumé. Il suffit de faire l’expérience d’aller sous un bateau pour sentir l’impulsion électrique du transducteur. Il n’est pas compliqué de comprendre, que ces poissons et leur sens développés ressente plus facilement l’onde électrique que l’homme.
On assiste à une évolution certaine des carnassiers et particulièrement celle du silure. C’est un poisson souvent décrié capable de se nourrir de batraciens, d’oisillons, bien que pour ma part il trouve un équilibre dans nos eaux. Il s’alimente comme tous les autres carnassiers de poissons blancs (gardons, brèmes, carpeaux).
En conclusion le silure est un poisson à découvrir, pêcher, relâcher, à faire connaître et faire aimer par le grand public pour que lui revienne le respect qu’il mérite.